On remonte la pente...
J'émerge peu à peu , après une semaine passablement éprouvante.
L'opération s'est bien passée, sous anesthésie générale.
Magie de la chirurgie : je m'endors avec une jambe pseudo normale (un croisé en moins koi), et je me réveille 3 heures plus tard avec une circonférence de genou comparable à celle de l'encéphale de Sebastien Chabal, rugbyman post néandertalien, qui nous donne du plaisir au sein du XV de France.
La première nuit est pénible : je ferme à peine l'oeil.
Vif d'esprit, je repère très vite le bouton du joystick du game boy médical dont ils m'ont affublé. Plus j'appuie sur le bouton, moins j'ai mal. Béatitude, morphine et soulagement.
Je passe rapidement sur les 6 jours d'hospitalisation, les infirmières du jour fainénantes, celles de nuit performantes, la vacuité du PAF, la bouffe pas dégueu mais presque,...
Je suis sorti mercredi dernier. L'arrêt des anti-inflammatoires marque le début du calvaire. A chaque fois que je me levais de mon lit, j'avais deux sensations :
1 - Une fracture au tibia
2 - Quelqu'un appuyant dessus de toutes ses forces
L'oedème gêne la circulation sanguine et la rend particulièrement douloureuse.
Pour rester poli, je dirais que j'en ai gravement chié.
Si j'étais grossier, je dirais bien pire.
Depuis la fin de ce week end, ça ce calme un peu. La preuve : je peux me traîner jusqu'à mon ordinateur, rester assis plus de 3 minutes et rédiger cet article.
La rééducation continue dans un centre spécialisé, 3 jours par semaine, 4 heures par jour.
Patience et détermination, je ne vois rien d'autre... Ah, si. La Nintendo DS qui fait bien passer le temps.
Les évaluations du docteur Kawashima me donnent 27 ans.
Et vous ?
L'opération s'est bien passée, sous anesthésie générale.
Magie de la chirurgie : je m'endors avec une jambe pseudo normale (un croisé en moins koi), et je me réveille 3 heures plus tard avec une circonférence de genou comparable à celle de l'encéphale de Sebastien Chabal, rugbyman post néandertalien, qui nous donne du plaisir au sein du XV de France.
La première nuit est pénible : je ferme à peine l'oeil.
Vif d'esprit, je repère très vite le bouton du joystick du game boy médical dont ils m'ont affublé. Plus j'appuie sur le bouton, moins j'ai mal. Béatitude, morphine et soulagement.
Je passe rapidement sur les 6 jours d'hospitalisation, les infirmières du jour fainénantes, celles de nuit performantes, la vacuité du PAF, la bouffe pas dégueu mais presque,...
Je suis sorti mercredi dernier. L'arrêt des anti-inflammatoires marque le début du calvaire. A chaque fois que je me levais de mon lit, j'avais deux sensations :
1 - Une fracture au tibia
2 - Quelqu'un appuyant dessus de toutes ses forces
L'oedème gêne la circulation sanguine et la rend particulièrement douloureuse.
Pour rester poli, je dirais que j'en ai gravement chié.
Si j'étais grossier, je dirais bien pire.
Depuis la fin de ce week end, ça ce calme un peu. La preuve : je peux me traîner jusqu'à mon ordinateur, rester assis plus de 3 minutes et rédiger cet article.
La rééducation continue dans un centre spécialisé, 3 jours par semaine, 4 heures par jour.
Patience et détermination, je ne vois rien d'autre... Ah, si. La Nintendo DS qui fait bien passer le temps.
Les évaluations du docteur Kawashima me donnent 27 ans.
Et vous ?