La figuration, c'est pas bidon !
J’ai participé dimanche 11 décembre dernier au tournage d’un long-métrage amateur intitulé « Les larmes d’Artemis », dont j’avais déjà parlé ici. P.S. Merci à Zaz pour les photos.
Il s’agit d’un projet d’envergure, entrepris par Xavier Pénin, alias « Zaz », également auteur du scénario.
Le tournage a commencé au mois de janvier 2005 et devrait prendre fin très bientôt.
Toutes les informations sont disponibles sur le site officiel du film.
Dimanche dernier, j’incarnais un des deux gardes du corps du Président, et avais pour tâche de l’évacuer prestement à la suite d’un malaise.
Hein qu'il a l'air méchant le gaillard debout sur la droite de l'image...
« Fingers in the nose », serait-on tenté de croire.
Que nenni.
C’est frappant de constater à quel point il est peu évident de paraître naturel lorsque la camera se pose sur vous, même si vous vous contentez de rester debout, en regardant quelqu’un.
Tout d’un coup, on se sent crispé, raide, figé, emprunté, gauche, en un mot comme en cent : mauvais.
A cela s’ajoute la nécessité de rendre l’action crédible. Il s’agit de prendre conscience de la réalité du personnage, bodyguard présidentiel, certainement surentraîné et prompt à réagir au quart de tour au moindre embryon de problème.
Ça n’a l’air de rien, mais ça demande un réel effort qui, s’il n’a absolument rien à voir avec le travail d’acteur proprement dit, laisse augurer de la difficulté de jouer la comédie face à la caméra.
Un conseil de ministres très mouvementé
C’était très sympa, même si je me sens définitivement plus à l’aise derrière que devant la caméra…